Niveau visibilité Sorare, le mercredi 30 mars a été une magnifique journée pour la planète Sorare ! La cerise sur le gâteau : l’équipe MediaSorare, représentée par David (@DavidBoga), a eu l’immense honneur d’être présente au côté de Nicolas Julia, co-créateur de Sorare, lors de l’After Foot RMC ! Présence également de Johann Crochet, spécialiste du football italien et Kevin Diaz, ancien footballeur pro, désormais consultant !
Dans cet article, vous trouvez un résumé de cette émission ! Pour retrouver l’intégralité de l’émission, rendez-vous sur RMC.
Le principe de Sorare c’est quoi ?
Nicolas Julia : « Le principe mixe deux concepts qui sont déjà très populaires, d’un côté les cartes de collections… on va acheter des cartes qui représentent des joueurs de foot. Ces cartes ont des super pouvoirs et un de leurs super pouvoirs, c’est de donner accès à un jeu de fantasy. Le jeu de fantasy est un jeu où votre performance en tant que coach va être influée sur ce qui se passe sur le terrain dans le monde réel. Donc je vais faire mon équipe avec ces cartes à collectionner et en fonction de la performance des joueurs sur le terrain, je vais pouvoir progresser dans le jeu, gagner d’autres cartes, gagner des récompenses… »
Un mix de Panini et Mon Petit Gazon et de football Manager avec un peu de Fifa et d’investissement dedans.
« Je suis un coach, je crée mon équipe, je sélectionne mes joueurs, il y a une dimension scouting, dénicheur de talents qui est super importante dans le jeu. On a plus de 250 clubs, pas mal de ligues qui sont représentées. »
La naissance de Sorare
Le nom technique des cartes, c’est des NFT. Quand j’ai vu cette nouvelle technologie qui permet de faire des cartes authentifiables et sécurisables sur internet, qui permet de créer de la rareté digitale sans exister physiquement….je me suis dis que nous en tant que fan de foot et moi le premier on collectionne des choses dans le monde physique depuis très très longtemps. On ne le faisait pas dans le monde digital car on n’avait pas cette techno qui permettait d’authentifier et sécuriser quelque chose. Quand j’ai vu arrivé ça, je me suis dis en fait nos vies deviennent digitales, il y a des milliards qui sont dépensés dans Fortnite, dans Fifa Ultimate Team, on va pouvoir aussi collectionner quelque chose de numérique… sauf que ça ne m’intéresse pas juste de faire de la collection, j’aimerais bien que les fans fassent quelque chose avec cet objet, et ça aussi c’est quelque chose de super par rapport à la collection Panini où je laisse dans mon album et puis basta. Je peux engager dans notre jeu de fantasy, y’a plein de jeux qui ont été aussi créés autour par des petites équipes ou des plus gros studios de gaming, donc je peux non seulement collectionner mais aussi revendre mes cartes si je le souhaite et aussi les utiliser dans un jeu fun et social.
FIFA, c’est 1.8 milliards d’achats de cartes tous les ans…pour des cartes que l’acheteur ne possède pas !
Ce que je trouve complètement anormal dans l’industrie du jeu vidéo depuis toujours. Fifa, c’est 1.8 milliards d’achats de cartes tous les ans…sauf que ces cartes, je ne les possède pas, je ne peux pas les utiliser la saison d’après, je peux pas les revendre. Elles ne m’appartiennent pas. Moi quand je joue à un jeu de foot, j’ai envie de posséder le truc et si je veux l’utiliser même dans 10 ans, je dois pouvoir le faire. Si je veux le revendre, je dois pouvoir le faire. Et nous, c’est tout ce contrepied là que l’on fait avec notre jeu. On fait tout à l’envers de l’industrie du jeu. On rend le pouvoir aux gens qui dépensent de l’argent et en font ce qu’ils veulent.
Le profil de Nicolas Julia
À la base, je suis un gros fan de sport et de football depuis des années. Je suis dans l’écosystème technologique depuis des années (blockchain puis NFT). Avec mon associé, on travaillait dans la même société. Quand j’ai vu l’arrivée des NFT, on s’est dit que ça allait révolutionner la collection. On s’est dit qu’il y avait quelque chose à faire à la croisée de cette nouvelle technologie (les NFT), des clubs et des ligues avec qui on peut travailler pour avoir l’image des joueurs…et surtout de la valeur d’usage pour aller au-delà de la valeur de collection. On a commencé modestement, la Jupiler League Belge était notre premier partenaire fin 2018. On a lancé le produit avec quelques utilisateurs avec la ligue belge puis quelques clubs, notamment des clubs français. On a fait petit à petit notre chemin. 350 000 actifs 1,5 millions utilisateurs. Plus de 250 clubs partenaires à travers le monde, ça commence à faire un beau réseau.
Les avis de Kevin Diaz et Johann Crochet sur Sorare
L’avis de Kevin Diaz sur Sorare « On m’avait parlé de Sorare l’an dernier, j’avais compris ce que c’était mais j’avais jamais vraiment pris le temps de vraiment m’y mettre. Il y a quelques semaines, on m’en a reparlé…depuis c’est un jeu qui m’intrigue vraiment, qui m’intrigue positivement. Moi j’étais un joueur à l’époque surtout de PES ou FIFA, de jeu à la playstation, il y avait la MASTER LEAGUE, tu pouvais commencer à faire ton équipe; ça s’est bien développé avec Fifa et football manager. Moi je suis pas trop paris sportifs, par contre j’aime bien les investissements. Je m’intéresse aussi aux crypto depuis quelques mois. Ça regroupe plusieurs choses qui m’intéressent. Il y a un mode de jeu gratuit qui te permet de découvrir le jeu, il y a une façon de jouer, une façon d’investir. Ça regroupe MPG, football Manager, FIFA ultimate team, ça représente aussi l’avenir car il y a un côté nouvelle technologie et un côté scouting. C’est super attrayant de voir des jeunes pépites et de pouvoir parier sur eux. Il ne faut jouer que l’argent que tu peux perdre, comme les paris sportifs.
L’avis de Johann Crochet sur Sorare « » Moi, c’est le côté scouting qui me plaît. J’ai toujours été un grand joueur de football manager. Je passe beaucoup de temps sur les plateformes de scouting (Wyscout, INstat) à regarder des vidéos, des statistiques de plein de championnats, d’Italie, des Pays-Bas. C’est une vraie passion. Je vois les joueurs qui émergent. La communauté qui s’est créée (surtout en France), elle est absolument dingue. Il y a un engagement fort ! Investissement, adrénaline, jeu et éventuellement plus-value, c’est ce que je cherche. »
Le profil type du joueur Sorare ?
Nicolas Julia « Le joueur Sorare, fan de football qui aime bien dénicher des pépites, et l’aspect data, et qui aiment bien vivre sa passion avec une connexion supplémentaire »
Il y a différents types de joueurs : le collectionneur qui peut cibler toutes les cartes numérotées 1 et le joueur fantasy qui cherche les joueurs performants.
Comment fonctionne Sorare avec les clubs ou les fédérations ?
On met les joueurs au centre du projet, on a Griezmann, Pique notamment qui ont investi dans la société. On a de nombreux joueurs qui aident Sorare de différentes manières. On travaille dans des dizaines de pays. En France on travaille avec des clubs, c’est via le contrat des joueurs. On paie les clubs pour avoir l’image associée. On travaille avec la Bundesliga (ligue). C’est plus simple de passer par les ligues ou fédé pour avoir la totalité d’un marché (28mn). On travaille avec plus de 10 ligues dans leur totalité. On vient d’annoncer la MLS aux Etats-Unis, l’ambition est de travailler avec les 20 plus grosses ligues au monde. Explication simple du système : avant même d’avoir vendu la première carte, on va payer un minimum garanti. Ensuite sur la vente de nos cartes, on va verser un % des cartes vendues.
D’où viennent les nouveaux managers Sorare ?
« La majorité de notre croissance : ce sont des amis qui invitent des amis » précise Nicolas Julia. Il confirme ensuite n’avoir pas encore activé la communication. Ça promet !
Pourquoi les managers adorent Sorare ?
David (@DavidBoga), co-fondateur de MediaSorare, explique que « Sorare réinvente l’expérience qu’on a et ça va créer des moments, beaucoup de managers se rencontrent entre eux. » C’est un point clé pour Nicolas Julia : réunir les fans de sports !
Tony, autre auditeur intervenant sur RMC a l’impression de « vivre un stage pour devenir directeur sportif » .
Les principaux axes de développement
Pour conclure l’interview, Nicolas a rappelé les principaux axes de développement du jeu :
– améliorer le gameplay, amener toutes les ligues majeures sur la plateforme
– démocratiser le jeu, le rendre encore plus simple, l’application mobile sortira dans 2/3 mois
– rendre le jeu plus fun, plus social, amener d’autres modes de jeu
– lancement de 2 SPORTS US (Création d’une marketplace mondiale)
– agrandir l’équipe Sorare (60 actuellement, 200 à la fin de l’année)
On espère que cette mise en lumière de Sorare permettra d’évoluer dans le bon sens. En tout cas, l’avenir semble prometteur !
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